TY - JOUR T1 - Racialized In Justice: The Legal and Extra-legal Struggles of Migrant Agricultural Workers in Canada IS - 2 CY - Windsor, Ontario PB - University of Windsor, Faculty of Law N2 - Considerable attention has been directed at the Supreme Court of Canada’s 2011 Fraser decision regarding the constitutional right to freedom of association of agricultural workers in Ontario. While these interventions rightly tend to chastise the Court’s ruling denying meaningful associational rights, a marked indifference exists toward the racialized dimensions of the ruling and of agricultural labour production in Canada more broadly. But an application of the insights of critical race theory, while necessary to addressing the limits of contemporary jurisprudential and scholarly legal analysis, fails to sufficiently confront the particularities of labour exploitation embedded in Canada’s temporary labour migration regime. Striving to deepen the study of racialization, labour and law in Canada, I situate the legal and extra-legal struggles of migrant agricultural workers within an anti-racist class analysis of law attentive to the ways racialization and racism infuse labour migration. The racialized class construction of migrant labour -- a “structural necessity” within agricultural production -- occurs through the imposition of politico-legal impediments organized through global capitalism and the system of national states. The analysis ends by advocating a turn away from prevailing approaches to the study and practice of labour law to a transgressive agenda concerned with openly contesting capitalist exploitation in all forms including racialized legal regulation of migrant agricultural labour. Une attention considérable a été accordée à la décision de la Cour suprême du Canada rendue en 2011 dans l’arrêt Fraser, qui portait sur le droit constitutionnel à la liberté d’association des travailleurs agricoles en Ontario. Bien que les interventions tendent à juste titre à critiquer la décision de la Cour rejetant des droits d’association significatifs, il existe une indifférence marquée à l’égard des dimensions racialisées de la décision et de la production de la main-d’oeuvre agricole au Canada d’une façon générale. Cependant, bien qu’elle soit nécessaire pour aborder les limites de l’analyse juridique savante et jurisprudentielle contemporaine, l’application des idées de la théorie raciale critique ne tient pas suffisamment compte des particularités de l’exploitation de la main-d’oeuvre qui fait partie intégrante du régime canadien de migration temporaire de la main-d’oeuvre. Dans le but d’approfondir l’étude de la racialisation, de la main-d’oeuvre et du droit au Canada, je place les luttes judiciaires et extrajudiciaires des travailleurs agricoles migrants au sein d’une analyse antiraciste du droit qui tient compte des diverses façons dont la racialisation et le racisme influencent la migration de la main-d’oeuvre. La construction du travail migrant fondée sur une catégorie racialisée -- une « nécessité structurelle » dans le cadre de la production agricole -- se fait par l’imposition d’obstacles politico-juridiques organisés par le capitalisme mondial et le système des États nationaux. L’analyse se termine en préconisant l’abandon des approches actuelles relatives à l’étude et à l’exercice du droit du travail, au profit d’un programme transgressif visant à contester ouvertement l’exploitation capitaliste sous toutes ses formes, y compris la réglementation racialisée de la main-d’oeuvre agricole migrante. A1 - Smith, Adrian Y1 - 2013/// KW - migrant workers KW - Migrant Workers KW - Migrant workers KW - SAWP KW - labour rights KW - collective bargaining KW - seasonal agricultural workers KW - racism UR - http://ojs.uwindsor.ca/ojs/leddy/index.php/WYAJ/article/view/4410 Y2 - 2015-10-01 JA - Windsor Yearbook of Access to Justice VL - 31 SP - 15 M2 - 15 SP - 15-38 ER -