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Selon le Conseil canadien des réfugiés, les demandeurs d'asile qui se présentent à la frontière du Canada en passant par les États-Unis jouent à la roulette russe depuis que la politique de renvoi est en vigueur, en janvier 2003. Les agents d'immigration canadiens peuvent refuser d'entendre sur le champ une demande de statut de réfugié et fixer au demandeur un rendez-vous à une date ultérieure, le forçant ainsi à rebrouser chemin vers les États-Unis où, s'il n'a pas de statut, il peut être détenu arbitrairement par les autorités américaines.
Plusieurs organisations ont demandé à l'OEA de faire une étude pour analyser si cela contrevient au droit international.